Martine Schildge considère le paysage comme une expérience intérieure poétique. A partir d’une simple pierre trouvée, extirpée de son environnement, elle travaille le motif d’un geste répétitif, trace de nouvelles formes et les épuise jusqu’à l’abstraction. Avec le geste du dessin, elle enveloppe l’ombre et la lumière. Elle cherche le volume par l’intensité de la mine graphite, du fusain et du piquetage. Elle souligne leurs contours entre pleins et vides et les fait échapper à l’inertie et à la pesanteur pour rendre visible une plasticité de formes.